Green Tech Journal

Développement de l’électro-méthanol en France – Un accord signé entre Falkor et Liquid Wind

Falkor, une société française d’investissement, et le Suédois Liquid Wind ont signé un accord pour le soutien du projet de centrale de production d’électro-méthanol de Falkor. L’électrolyse de l’eau ainsi que la récupération des émissions de CO2 des usines serviront à produire le carburant d’hydrogène vert, ce qui réduirait considérablement aussi la pollution localement.

Pour le développement de ce nouveau carburant, le but de Falkor est de se baser sur l’expertise de Liquid Wind. Ce dernier développe, en effet, des électrocarburants tel que l’électro-méthanol en vue de l’accélération de la transition vers des transports neutres en carbone.

Ce carburant émet 95 % de particules fines, 60 % d’oxyde d’azote et 99 % d’oxyde de soufre de moins que le fioul lourd, utilisé le plus souvent dans le transport maritime. Les armateurs pourraient donc être intéressé par ce carburant afin de limiter la pollution des navires. Les industriels utilisateurs de méthanol fossile et carboné ainsi que les transporteurs routiers pourraient également s’y intéresser.

L’accord comprend un partenariat et une prise de participation minoritaire pour initier des unités de production d’électro-méthanol, dédiées au secteur maritime dans le sud de l’Europe et en France, à partir d’hydrogène vert.

La première centrale de production d’électro-méthanol de Liquid Wind en Suède pourra ainsi être financée. « FlagshipONE » aura la capacité de générer annuellement 50 000 tonnes d’électro-méthanol dès 2024. Cette centrale est aussi portée par Carbon Clean, Siemens Energy, Haldor Topsoe et Alfa Laval.

Une partie du problème de pollution des grandes villes portuaires françaises telles que Toulon, Marseille ou le Havre serait résolue grâce à cette solution. Les émissions des usines pourraient également être récupérées pour fabriquer l’électro-méthanol.

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