Le financement participatif des projets d’énergies renouvelables (EnR) affiche une nette progression en France. Pour l’année dernière, un fonds de 11,5 millions d’euros a été collecté auprès des citoyens français. Cela a permis de financer 66 projets énergétiques.
Cette forme de financement demeure insuffisante pour garantir le financement de la transition énergétique. Toutefois, il s’avère un mode de financement innovant et soutenu par l’Union européenne.
Selon le baromètre du « crowdfunding » EnR, publié au début du mois de mai, 62 parmi les 66 projets mis en œuvre se trouvent en France métropolitaine.
Quatre autres projets, financés par la plateforme Lendosphere, sont basés en Afrique, et la moitié des montants empruntés ont été dédiés à l’éolien, ainsi que 37 % aux installations photovoltaïques.
Le financement participatif des EnR est considéré comme une dette, à savoir un prêt, une obligation ou un « minbon » (une variante du bon de caisse). Cela peut aussi être des dons ou une prise de participation au capital.
En ce qui concerne les chiffres fournis par le baromètre du crowdfunding EnR, le montant 11,5 millions d’euros considère uniquement les montants collectés sous forme de dette via des plateformes.