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Loiret – Veolia et ses partenaires s’organisent face à la hausse des déchets médicaux

Il s’agit de l’une des conséquences logiques entraînées par la crise sanitaire. Les déchets infectieux des cliniques, hôpitaux et les autres établissements de santé dans le Loiret doivent être collectés. Les protections individuelles à usage unique du personnel soignant (gants, masques, blouses ou charlottes) doivent, en effet, être évacuées, avec la pandémie du Covid-19.

Concernant le Loiret, mais également l’Eure-et-Loir, le Cher et le sud de l’Essonne, les collectes des déchets médicaux sont assurées par Veolia, notamment pour les cliniques et les hôpitaux. Pour ce qui est des autres établissements de santé et des Ehpad, d’autres prestataires les prennent en charge.

Le métier ne change pas, selon le dirigeant de l’entreprise Sani transport, Ian Harris, qui explique que l’entreprise fournit des cartons homologués et spéciaux dédiés aux matières dangereuses. L’augmentation des quantités incite, seulement, l’entreprise à s’organiser. Ce qui est également le cas des chauffeurs de Veolia qui sont passés de 8 à 15 personnes pour assurer les collectes des déchets des cliniques et des hôpitaux du secteur.

Les employés de l’entreprise Sani transport sont formés spécialement dans le transport des Dasri (Déchets d’activités de soins à risques infectieux). Selon le directeur de l’unité opérationnelle entreprises au sein de Veolia, Christian Pernin, être transporteurs de Dasri ne s’improvise pas. À ce dernier d’ajouter que l’entreprise tente d’anticiper au maximum, de mettre du matériel à disposition et de modifier les équipes. Il est, toutefois, difficile de mesurer les besoins de la crise, mais l’entreprise a une vision de 48 à 72 h.

Si la crise sanitaire perdure, ce système peut être fonctionnel sur le long terme, étant donné qu’il est bien rodé. Les équipes de Veolia collectent, pour l’heure, 300 bacs jaunes par jour environ, contre en moyenne 160, en temps normal.

Il est à noter que l’ensemble des Dasri finit sa course au sein de l’usine d’incinération Trisalid à Saran. L’usine a, d’ailleurs, doublé ses effectifs. Pour le transport des déchets infectieux, le traitement est spécifique. Ils sont désinfectés sur place, une fois débarrassés des déchets.

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