Pony Bikes vient de boucler une levée de fonds de 2,2 millions d’euros. Son objectif étant de réconcilier les Français avec le libre-service. Pony se différencie de ses concurrents en donnant à ses utilisateurs la possibilité d’acheter une trottinette ou un vélo en le laissant en free floating.
Les trottinettes et les vélos en libre-service ont déçu de nombreux consommateurs et collectivités. Certains parviennent, cependant, à sortir du lot comme Pony qui vient de réaliser, grâce à Kima Ventures et Demeter, une levée de fonds de 2,2 millions d’euros pour pouvoir se déployer à Bordeaux.
Pony va déployer 600 vélos et 200 trottinettes, à partir du 1er juin, à Bordeaux, après avoir discuté durant dix-huit mois avec la mairie. L’entreprise compte, en effet, créer un tout autre modèle de free floating, selon son cofondateur, Paul-Adrien Cormerais.
Ce nouveau modèle est basé sur deux piliers, dont le premier consiste à dialoguer avec les collectivités afin d’écarter tout problème de stationnement. Ainsi, les villes peuvent baliser les emplacements pour les trottinettes et les vélos avant leur déploiement.
Le second concerne le vandalisme. En effet, de nombreux concurrents étrangers ont abandonné en raison du comportement des Français. Les utilisateurs portent, en effet, peu d’intérêt aux matériels qu’ils utilisent.
Le rôle des gestionnaires consiste alors à combiner l’accessibilité du service public au plus grand nombre avec la garantie d’une rentabilité assurant la survie de l’entreprise.
À noter que Pony a été créée par deux Français au Royaume-Uni, mais face aux craintes des investisseurs français et à l’incertitude causée par le Brexit, ils ont pris la décision de relocaliser son siège social à Angers qui a été séduite par l’offre de la jeune pousse.