Green Tech Journal

Un projet de plus de 82 M€ en Outaouais pour l’usage de la fibre de bois dans des cosmétiques et des aliments

Une entreprise américaine envisage d’installer une usine de plus de 82 M€ en Outaouais. Ceci dans le but de créer des produits de remplacement pour un usage dans des cosmétiques et des aliments en transformant la fibre de bois.

Un projet de bioraffinerie est mijoté par Renmatix. Il pourrait être implanté dans le parc industriel de Litchfield à l’ouest de Gatineau. Appartenant à une autre société américaine, Wakefield Investments, le site a accueilli une usine de la papetière Smurfit-Stone jusqu’en 2008. L’abondance de ressources de la région, la valeur du dollar américain par rapport au dollar canadien ainsi que la proximité de la matière première rendent le choix plus intéressant que les autres villes candidates du Maine et des États de New York.

La société utilise le Plantrose, un nouveau procédé, misant sur l’électricité et l’eau pour l’extraction de la lignine de la fibre de bois saine et la cellulose microcristalline des arbres de faible qualité. Les œufs, le gluten ainsi que certains gras présents dans les cosmétiques et les aliments peuvent être remplacés par le produit fini. Les résidus de bois pourraient ensuite servir pour la fabrication du bioéthanol ou des biogaz.

Avant d’entamer les démarches d’approbation pour le Canada, Renmatix attendrait d’être implantée sur le sol canadien, si aux États-Unis, ses produits sont déjà homologués.

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