Green Tech Journal

Réduire les pertes dans le secteur agroalimentaire : une solution économique et écologique

En se référant aux chiffres émanant de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), il est bien possible de réduire les pertes dans le secteur agroalimentaire, et c’est une solution à la fois économique et écologique. Ce constat a été réalisé suite à une étude menée par l’agence auprès d’une vingtaine de sites industriels.

Plus précisément, 19 entreprises intervenant dans le secteur agroalimentaire ont participé à l’opération menée par l’ADEME, intitulée « Moins de pertes et gaspillages alimentaires pour plus de performance ».

Après analyse, l’agence a pu établir qu’une réduction d’environ 15% des pertes, pour l’ensemble des entreprises participantes, leur permettrait d’économiser jusqu’à 1,3 million d’euros. De plus, lorsque l’agence a mis en œuvre cette opération, elle a fait savoir que cette pratique implique une réduction de l’émission de carbone CO2 dans l’atmosphère, de l’ordre de 86 tonnes par an et par site industriel.

L’ADEME a donc élaboré un plan de 3 à 10 actions, dont le but est d’agir sur les sources. Elles sont axées autour de deux objectifs principaux, à savoir de réduire des pertes et gaspillages alimentaires et d’améliorer la valorisation des pertes.

Pour atteindre ces objectifs, l’agence propose des solutions simples comme la modification de l’organisation au niveau de la chaîne de production, la sensibilisation des salariés, le travail d’accompagnement des entreprises, etc.,

A noter que ce concept a déjà été adopté par quelques enseignes comme Soup’idéale, laquelle a pu réduire ses pertes de 34%, pour un gain estimé à 75 600 euros HT par an. C’est aussi le cas de l’entreprise de fabrication de pains spéciaux Jacquet. Celle-ci a pu réduire de 9 % ses pertes et gaspillages alimentaires, soit un gain d’environ 29 000 euros HT par an. Enfin, on peut citer l’exemple de Labeyrie, spécialiste de la fabrication de saumon fumé. Cette entreprise a pu réduire de 22% son gaspillage alimentaire et réaliser un gain estimé à 291 000 euros HT par an.

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