Green Tech Journal

Pour le traçage des plastiques

Security Matters et BASF souhaitent mettre au point des solutions permettant d’améliorer le tri des déchets et de suivre le recyclage en boucle fermée de la matière. Pour l’amélioration de la circularité des matières plastiques, de plus en plus de déchets doivent être réutilisés et récupérés. Pour l’heure, le recyclage mécanique est le plus utilisé, bien que le traitement chimique connaisse une grande progression. Cependant, les propriétés de la matière recyclée perdent en performances et se dégradent au fil des cycles, comparé au plastique vierge.

L’australien Security Matters ainsi que le groupe chimique allemand BASF ont signé un accord de développement pour la mise au point des solutions de circularité et de traçabilité des plastiques. Ce partenariat va s’appuyer sur l’expérience de BASF concernant les additifs pour plastiques, sur sa compréhension de la chaîne de valeur des matières plastiques ainsi que sur son savoir-faire dans la réglementation, d’une part. Et d’autre part, il se basera sur le procédé de traçabilité et de suivi de Security Matters, celui basé sur le marquage des objets physiques à l’aide d’un code-barres.

Les applications du plastique doivent être repensées tout en tenant compte de leur fin de vie, selon les explications du vice-président senior de la division Performance Chemicals Europe de BASF, Achim Sties. À ce dernier d’ajouter qu’une progression vers une approche circulaire fermant la boucle est essentielle pour les ressources en fin de vie. Ce qui permet de recycler et de récupérer les plastiques de la manière la plus efficace possible.

BASF va développer une technologie pouvant bien changer la donne en donnant la possibilité de saisir des informations sur la façon dont le polymère évolue tout au long du processus de distribution et de production. Afin d’accroître la productivité des ressources des acteurs de la chaîne de valeur faisant usage des matériaux recyclés, BASF sera en mesure de créer un ensemble d’additifs appropriés, toujours selon les explications d’Achim Sties.

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