Le Parti communiste vietnamien a récemment promulgué la Résolution N°36/NQ-TW, établissant une feuille de route pour le développement et l’application des biotechnologies, dans le but d’encourager un développement durable nationalement. D’ici 2030, le Vietnam vise à être un leader mondial dans plusieurs secteurs clés des biotechnologies et à se classer parmi les dix premières nations asiatiques pour la production et les services intelligents.
Dans un pays tropical comme le Vietnam, où l’économie repose en grande partie sur l’agriculture, les biotechnologies sont de la plus haute importance pour l’industrialisation, la modernisation et la sécurité alimentaire. Le secteur agricole a réalisé une transition spectaculaire vers l’utilisation des biotechnologies, même si le développement initial a été plus lent dans cette région que dans d’autres parties du monde. Un exemple notable est la numérisation des facteurs de croissance des plantes, grâce à des capteurs mesurant l’eau, l’humidité, les engrais et la lumière.
Les biotechnologies ont également joué un rôle crucial dans la protection de l’environnement, en favorisant le développement durable. Des solutions impressionnantes ont été mises en œuvre pour dégrader les toxines inorganiques et organiques, traiter les déchets industriels et utiliser des micro-organismes pour dépolluer les hydrocarbures. Dans le cadre de son engagement à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, le Vietnam s’appuie sur les biotechnologies pour relever ce défi de taille. Cependant, pour réaliser ces objectifs, le Vietnam doit surmonter divers obstacles, tels que le manque de financement, la nécessité d’un cadre juridique approprié, et des politiques et mécanismes de recherche et développement adéquats.
