Depuis la signature de l’Accord de Paris, c’est la première fois qu’un État insulaire tel que les îles Fidji préside cette conférence climat. Cependant, pour des raisons logistiques, cet évènement se déroulera en Allemagne, plus précisément à Bonn. À travers cette initiative, 195 pays membres de nations unies s’engagent à réduire l’augmentation moyenne de la température globale en dessous de 2 degrés, en se par basant sur les niveaux préindustriels. La COP vise également à poursuivre les actions ayant pour but de contenir l’élévation des températures à 1,5 °. À sa 23e édition, la COP23 se tient du 6 au 17 novembre 2017 au siège de la CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques).
Rappelons que le ministre français de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a présenté le Plan Climat du gouvernement le 6 juillet dernier. Ce document a été réalisé suite à la demande du Président de la République et du premier ministre pour pouvoir mobiliser tous les ministères à promouvoir la transition énergétique et climatique sur la durée du quinquennat. Il fixe également la neutralité carbone à l’horizon 2050, tout en misant sur l’ambition et la solidarité.
Pour la France, la COP23 est une occasion pour démontrer encore une fois son engagement auprès des États les plus exposés et qui dispose du moins de moyens pour faire face aux enjeux du changement climatique. Dans ce sens, elle a mis en place un plan de soutien à hauteur de 1,2 milliard d’euros par an, à travers l’Agence française de développement. Aussi, la France contribue à l’initiative dénommée CREWS (Climate Risk and Early Warning System) d’un montant de 10 millions d’euros pour 2016 et 2017. Ce fonds permettra de déployer un système d’alerte précoce aux événements météorologiques extrêmes et au profit des populations les plus vulnérables.
