L’événement « Technologie verte pour un avenir à faible carbone », récemment organisé par la French Tech, a souligné l’importance cruciale de la GreenTech pour modeler un avenir durable. L’événement, qui a attiré un public varié composé d’entrepreneurs, de chefs d’entreprise et de représentants d’ONG, a été une occasion pour partager et discuter des expériences et perspectives sur les technologies vertes. Animé par Jamil Benabdallah, le débat a également servi à célébrer le dixième anniversaire de la French Tech, un écosystème dynamique comprenant plus de 20 000 startups.
La GreenTech, un mouvement né aux États-Unis et gagnant en popularité à l’échelle mondiale, a été au cœur des discussions. Il s’agit d’un regroupement d’entreprises qui s’engage à développer des solutions innovantes pour atténuer l’impact négatif de l’homme sur l’environnement. Benabdallah a mis en lumière l’importance croissante de la collaboration entre entreprises, ONG et startups spécialisées en GreenTech dans la poursuite de la neutralité carbone d’ici à 2050. Les discussions ont identifié trois étapes clés pour atteindre la neutralité carbone : l’évaluation, la réduction et la compensation de l’empreinte carbone d’une entreprise.
Des préoccupations ont été exprimées quant à l’augmentation potentielle des émissions de gaz à effet de serre en l’absence de mesures concrètes, malgré le faible pourcentage de ces émissions attribué à la Roumanie par la Banque mondiale. Anca Otilia Nutiu a souligné la nécessité d’adopter les énergies renouvelables et d’accroître l’efficacité énergétique. Elle a également mis en exergue le rôle des banques dans cette transition verte et l’engagement de la BRD d’investir 1 milliard d’euros dans des projets d’énergies vertes et d’efficacité énergétique d’ici 2025. En outre, la discussion a mis en lumière l’impact de l’agriculture sur le changement climatique et a présenté le « carbon farming » comme une partie de la solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.